lundi 7 octobre 2013

Pour atteindre l'arrivée, apprenez à gérer vos réserves.

"La volonté de gagner ne signifie rien sans la volonté de se préparer.
(Juma Ikangaa, Gagnant du marathon de New-York en 1989)

Le marathon a commencé, mais attention au "mur"?


Le 29 septembre, Wilson Kipsang battait le record du monde du marathon. Ce dimanche 06 octobre, le marathon de Bruxelles était couru par près de 6.000 adeptes de l'effort extrême. Tous ont redouté de se cogner au "mur", et ceux qui ont terminé la course ont montré qu'ils étaient capables de gérer leurs réserves d'énergie. 

Ce "mur" correspond à un phénomène physiologique se produisant au moment où les réserves en glycogène de l'organisme sont épuisées: c'est la panne sèche! Il survient généralement entre le 30ème et le 35ème kilomètre.
A 31 ans, le Kényan Wilson Kipsang est d’ores et déjà le seul athlète à avoir terminé à 2 reprises sous la barrière des 2h04' (Reuters)
Il en va de même pour les étudiants qui ont commencé leur marathon le mois dernier. La ligne d'arrivée, ce sont les premiers examens de l'année: qu'il faudra présenter et réussir. Mais pour atteindre ce but, il faut se préparer... il faut même mettre toute sa force et son intelligence dans ce travail de préparation et d'anticipation sans lequel l'étudiant, tout comme le marathonien, se cognera au mur!

Philippe Baudoin, de Sport Passion, explique: "Le coureur qui « frappe le mur » ressent une sensation de jambes coupées, telle une force qui le bloque, d’où l’expression. Il doit considérablement réduire sa vitesse, voire marcher et parfois même abandonner la course.(...) Eviter le mur, ce n’est pas le franchir, c’est le repousser suffisamment loin, idéalement à la ligne d’arrivée, pour ne jamais le heurter."

Pour repousser le mur, seules les réserves comptent: la réussite dépend donc de la bonne constitution et de la bonne gestion de ses forces. Mais de quel mur et de quelles réserves parle-t-on pour l'étudiant?

Le "mur" auquel les étudiants font face peut être chiffré en se basant sur le taux d'abandon: "Dans l’enseignement supérieur hors universités, 26,0 % des étudiants de 1ère année en 2008-2009 ne sont plus répertoriés dans la base de données en 2009-2010 (abandon), ils sont 26,9 % dans les universités." (Observatoire de l'Enseignement Supérieur). Comme pour le marathonien, le mur surgit pour l'étudiant alors qu'il a déjà parcouru 3/4 de la course: c'est surtout en décembre, lorsqu'il se rend compte de tout ce qu'il faudra assimiler durant 10 à 15 jours de blocus, que l'étudiant est soudain arrêté net dans son élan. Surviennent le doute, le découragement et la perte de confiance: c'est l'abandon pour certains, alors que d'autres continuent malgré tout mais en "marchant", au ralenti, sans plus y croire.

Alors quelles réserves faut-il avoir constituées et comment faut-il les utiliser? Pour l'étudiant, les réserves d'énergie comprennent 2 types de carburant
  • Un carburant mental: la motivation, l'intérêt et la curiosité. Cette dernière doit être le moteur d'un questionnement qui pourra mener l'étudiant vers la compréhension en profondeur et l'assimilation des matières.
  • Un carburant physique: le temps et le rythme de travail. C'est en répartissant bien le travail d'étude dans l'intervalle de 3 mois et demi qui le sépare de l'arrivée (des examens) que l'étudiant parvient à repousser le mur du découragement et de la perte de confiance. Pour rappel, il ne faut pas travailler tout le temps, mais par contre il convient de commencer tout de suite! La régularité est le secret de la réussite, pour le marathonien comme pour l'étudiant...
Nathanaël LAURENT
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TIP: Comme les sportifs, les étudiants ont parfois besoin d'un COACH pour les aider à trouver le bon rythme et à bien gérer leurs réserves de motivation et de temps! Les coachs, chez COGITO, sont formés pour répondre au mieux aux plus hautes exigences des étudiants.

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